Sidney Olcott, le premier oeil

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9 décembre 2018


 

 

 

 

Une séquence de Monsieur Beaucaire dans le biopic Valentino (1951)





1951, Columbia distribue Valentino, un film réalisé par Lewis Allen. C’est un vieux projet du producteur Edward Small qui remonte à 1939. Le scénario a fait l’objet de très nombreuses versions. Les deux épouses de Rudolph Valentino, Jean Acker et Natacha Rambova, ont refusé de participer au film. La production a dû faire face aussi aux menaces de procès de maisons de production ainsi que de la famille du Latin lover dont son frère Alberto. Du coup le scénario final est fortement fictif, les noms des épouses ne sont pas mentionnés.



Plusieurs noms d’acteurs ont circulé pour tenir le rôle-titre : Louis Hayward, Cornel Wilde, le Français Louis Jordan, John Derek… C’est finalement Anthony Dexter, excellent danseur, sous contrat avec Edward Small. Il a été retenu parmi 2 000 prétendants en raison notamment de sa ressemblance avec Valentino.

Le tournage débute le 2 juin 1950 au Columbia Ranch et dans les studios de Sam Goldwyn. Le réalisateur George Melford qui dirigea Valentino dans Le Cheik (1921) fait une apparition. De nombreuses scènes de films ont été recréées Les Quatre cavaliers de l’Apocalypse (1921), Le Cheik (1921) donc, Arènes sanglantes (1922), L’Hacienda rouge (1924), L’Aigle noir (1925)… Mais aussi de Monsieur Beaucaire (1923) le film réalisé par Sidney Olcott pour Paramount.

La séquence dure un peu moins d’une minute. Pour protéger une dame, Beaucaire affronte à l’épée trois hommes. Anthony Dexter ressemble plus au bondissant Douglas Fairbanks qu’au séducteur Rudolph Valentino.



Le film de Lewis Allen a fait un bide public et critique. Il est visible sur YouTube.
Valentino sort en France sous le titre Rudolph Valentino, le grand séducteur, le 8 septembre 1965.



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