Sidney Olcott, le premier oeil | |||||||
|
|
|
Sidney Olcott
réalise des dessins animés
Voici un épisode méconnu de la carrière de Sidney Olcott.
Le 4 janvier 1015, sort sur les écrans le premier
film de la série des Bertlevyettes, des films qui
combinent des vues réelles à des séquences animées. D’une
durée d’une bobine, ils ont été écrits et produits par
Bert Levy et réalisés par Sidney Olcott. Ils sont
distribués par la World Film Company.
Le premier film présenté le 4 janvier « Great
Americans Past and Present » met en
scène Washington, Lincoln, Grant, Lee, McKinley, Woodrow
Wilson… Trois autres films compléteront la série des
Bertlevyettes : Le 11 janvier : « Famous Men of Today » Le 18 janvier : « Famous Rulers of the World » Le 25 janvier : « New York and Its People » Le 14 février 1915, « Great Americans Past and Present »
est projeté à Sing Sing, la célèbre prison au nord de New
York, en première partie de la projection de « Alias
Jimmy Valentine » produit par Peerless Company,
réalisé par Maurice Tourneur et distribué par World Film.
Le distributeur respectait sa promesse d’organiser une
séance spéciale à Sing Sing en échange de pouvoir tourner
des séquences du film dans la prison. Le 20 août 1918, The
Film
Daily relate l’appel du procès intenté par Bert
Levy et Sidney Olcott contre la World Film Company. Levy
et Olcott réclament le retour des négatifs de la série des
« Bertlevyette »
écrite par Bert Levy, réalisée par Sidney Olcott et
diffusée en janvier 1915. Selon les plaignants, les
négatifs ont été confiés à la compagnie le
30 novembre 1914 contre la promesse d’en tirer des
positifs et de les retourner à leurs auteurs. Ils
racontent qu’ils ont mis au point un procédé unique pour
faire ces films : les images sont dessinées à l’aide
d’un crayon sur du verre foncé puis projetées sur une
feuille qui est ensuite photographiée à l’aide de
d’objectifs divers. Lévy et Olcott réclament $ 2 000
de dommages et intérêts par film. L’audience apporte un certain nombre d’informations. Un les films n’ont pas marché. « Ils ont été mal exploités », affirme Olcott. Le trésorier de la World Film, Briton N. Busch témoigne : « Great American » a coûté $920 et a rapporté $920, « New York and Her People » a rapporté $673 pour un coût de $905, « Famous Rulers » $446 pour un coût de $907 et « Famous Men » $377 alors qu’il a coûté $876. Bref c’est un échec commercial. Lewis Selznick le président à l’époque reconnaît : « La compagnie n’a pas
gagné assez d’argent pour financer le tirage des
positifs. Et les films ne se vendaient pas. » Et
puis il affirme qu’il a donné de l’argent aux
plaignants en gage d’amitié. World Film Company fait appel du jugement. Et Variety, le 7 mars 1919, relate que la cour qui casse la décision car les négatifs ont finalement été rendus. Articles complémentaires |
Archives A Los Angeles, Gene Gauntier retrouve les anciens de Kalem La liste des films d'Olcott toujours visibles Deux Olcott parmi les 50 films préférés de D.W. Griffith Les films de Sidney Olcott sortis en France A Hollywood, Sidney Olcott est le roi du déménagement Tony Slide ouvre un nouveau chapitre sur les O'Kalems Malcolm Lowry, Robert Desnos et Sidney Olcott Sur le plateau de Monsieur Beaucaire parlez français! Le
certificat de décès Morte au Mexique, Gene Gauntier est enterrée en Suède Voir la vidéo de "Egypt as it Was in the Time of Moses" Olcott tourne "The Amateur Gentleman" chez un avocat Sur RTE
Radio, l'histoire Dans les archives de RTE, l'épopée des O'Kalems Vignola
raconte les conditions Sur les traces d'Olcott en Egypte et en Palestine Le Christ d'Olcott
n'est pas Olcott
a cherché à devenir Philly, le domestique d'Olcott disparaît en Egypte. Assassiné ? Enfin ! La tombe d'Olcott existe. J'ai vu sa photo ! Le beau-frère de Gene Gauntier est le Bill Gates de l'époque |
©2009 Michel Derrien | |