L'histoire
Le duc de Chartres est
amoureux de la princesse Henriette, mais ce n'est pas
réciproque. Elle l'accable de sarcasme et d'injures. Le
Duc quitte la France pour l'Angleterre alors que le roi
Louis XV souhaiterait les voir se marier.
À Londres, il devient Monsieur Beaucaire, le barbier de
l'ambassadeur de France. Il découvre la liberté dont
jouit un roturier.
Beaucaire démasque le duc de Winterset qui triche aux
cartes. Contre son silence, il oblige ce dernier à le
faire passer pour le Duc de Chartres à un grand bal
costumé et à l'introduire auprès de la belle Lady Mary.
Le barbier devient vite la coqueluche de la bonne
société londonienne. Winterset supporte mal la
situation. Il entreprend de compromettre la réputation
du barbier/duc de Chartres sans révéler sa propre
duplicité.
Repoussé par Lady Mary, Beaucaire/duc de Chartres rentre
finalement en France où le roi ayant pardonné son
aventure, il trouve enfin l'amour de la princesse
Henriette.
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Booth Tarkington
Avec William Faulkner et John
Updike, Booth Tarkington (1868-1946), l'auteur de
« Monsieur
Beaucaire », est un
des trois écrivains américains à avoir obtenu le
prix Pulitzer. En 1919 pour « La Splendeur des Amberson », adapté par Orson Welles en 1942 et en
1922 pour « Alice
Adams », adapté deux
fois au cinéma. Une première fois en 1923 par
Rowland W Lee, puis en 1935 par George Stevens.
Doug
Douglas Fairbanks avait acheté les droits de « Monsieur Beaucaire ». Il abandonne le projet préférant se
concentrer sur « Le
Voleur de Bagdad ».
Il revend les droits à Famous Players qui pense
confier l'adaptation à William de Mille, selon un
écho de The Film Daily
(6 août 1923). Finalement le rôle est
dévolu à Rudolph Valentino qui signe son contrat
fin décembre 1923 et la réalisation à Sidney
Olcott qui vient de terminer « The Humming Bird » avec Gloria Swanson.
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