Avec Alice
Guy-Blaché, Gene Gauntier est une des premières femmes
à inscrire son nom dans l’histoire du cinéma. Actrice,
scénariste, elle a aussi écrit son histoire.
Avec la réalisatrice française
Alice Guy-Blaché, Gene Gauntier est une des premières
femmes à avoir laissé son nom dans l’histoire du cinéma.
Née le 26 août 1886, à Wellsville près de Kansas City,
Missouri, dans une famille aisée, Genevieve Gauntier
Liggett est diplômée du Kansas City Academy of Elocution
and Oratory. Elle se destine aux métiers du spectacle.
Elle est actrice. Elle écrit aussi. Deux de ses histoires,
on ne dit pas encore scénario, ont retenu l’attention de
la Biograph, une des grandes maisons de production de
films new-yorkaises, où sévit un réalisateur-producteur
plein de promesses : David Wark Griffith.
Mais c’est avec un autre pionnier
qu’elle va travailler : Sidney
Olcott. Le réalisateur en fait vite la Kalem Girl
comme la baptisent les journaux professionnels pour
distinguer sa présence dans un film. En 1909, il n’y a
pas de générique au début ou à la fin. Juste la marque
de fabrique de la compagnie productrice. Les acteurs
sont anonymes.
Gene Gauntier est de toutes les
aventures. Elle monte à cheval, saute dans les rivières,
grimpe aux arbres, danse dans la bonne société… Elle est
est la Girl Spy,
l’espionne des armées confédérées ; une Irlandaise qu’on
veut expulser de son logement ; une autre qui émigre aux
USA ; et – son rôle le plus fameux – Marie, la mère du
Christ.