Avec: Gene Gauntier
(Eileen Donaghue), Jack J. Clark (Marty
O’Sullivan), Mme Norina (Mrs Bridget Donaghue),
Sidney Olcott (Père Flannigan).
Tourné durant l’été 1913, en
Irlande
Présenté
le 12 janvier 1914, à New York
Notes: Copies
conservées au George Eastman House (Rochester, Co
New York) et à la Pacific Film Archive (Berkeley,
Co Californie). Une version a été colorisée par
l'Electrical and Electronic Engineering de
l'Univeristé de Galway. The Motion Picture News, 24 janvier
1914, p. 42 (critique) ; 13 juin 1914, p. 7 (pub) Motography, 24 janvier 1914, p. 46
(critique) The Moving Picture World, 8 novembre 1913, p. 616
(écho) ; 17 janvier 1914, p. 345 (pub) ;
24 janvier 1914, p. 346 (scénario) ; 31 janvier
1914, p. 526 (critique) ; 4 avril 1914, p. 67
(écho) The Irish Filmography (Kevin Rockett), p.
270 Irish Film and TV Research
online
L'histoire En Irlande sous la
domination anglaise, Marty fabrique des armes
pour les patriotes, dans un atelier clandestin
situé dans les collines. Découvert par les
soldats, Marty a juste le temps de s’enfuir,
prévenu par Eileen, sa fiancée.
Traqué, Marty trouve refuge dans une auberge.
Caché dans le conduit de cheminée, il ne peut
tenir longtemps. Les soldats vont pour
l’interpeller voilà que les consommateurs s’en
mêlent. C’est la bagarre générale. Les Red
Coats sont rossés et dépouillés de leurs
armes.
Les représailles ne se font pas attendre. Les
Anglais ratissent le village au peigne fin,
mettent le feu aux meules de foin. Les
villageois chassés trouvent asile dans une
grotte. C’est en filant Eileen que les soldats
finissent par mettre la main sur Marty.
Jugés, le jeune homme et la jeune femme
attendent la sentence en prison. Venu lui rendre
visite en cellule, le prêtre réussit à
transmettre une lime à Marty. Pour couvrir les
bruits de la lime sciant les barreaux, le
patriote chante. Il réussit à s’échapper,
assomme un gardien, grimpe le long de la façade
de la cellule où est emprisonnée Eileen et la
libère. Le prêtre marie les jeunes gens qui
s’enfuient à bord d’un trois-mâts. “Vers
l’Ouest, vers l’Ouest, la terre de la liberté”,
comme dit le carton intertitre à la fin du film.
Un "Rory O'More" long À la lecture du scénario, on ne
peut s’empêcher de penser àRory O’More. Pour
tenir la distance des trois bobines, Olcott a simplement
“rallongé la sauce” en rajoutant des épisodes à la
traque du patriote.